Le DevOps s’est développé relativement récemment pour répondre à une problématique d’intégration globale entre les équipes, notamment opérationnelles et de développement. Les blocages qui pouvaient arriver du fait des différences de culture entre ces deux mondes constituaient une perte de temps non négligeable.
Pour les entreprises, le temps est en avantage concurrentiel. Pour les services publics, il permet de traiter les besoins des usagers. Le temps est une ressource rare et le DevOps y a apporté une réponse : l’automatisation.
Le DevOps : qu'est-ce que c'est ?
« DevOps » résulte de la contraction de « développeur » et « opérationnel ». Cette fusion n’est pas que linguistique puisqu’elle traduit donc le rapprochement entre deux fonctions auparavant plus cloisonnées : le développement et la mise en place opérationnelle (déploiement et intégration).
Ce métier répond de façon directe à un besoin stratégique pour tous types d’organisation. Actuellement, il y a une pénurie de profil sur le marché, c’est pourquoi le salaire des profils qualifiés est très attractif dès les premières années.
Lucas NOGUES, co-fondateur et chasseur de têtes chez Bao jobs et Samson SON, Product Marketing chez OVHCloud nous parlent de ce métier encore peu connu du grand public :
Ses compétences et sa réponse aux besoins des entreprises.
Le DevOps a pour mission de fluidifier le processus qui invoque des opérations diverses dans son fonctionnement, en grande partie pour optimiser l’efficacité et le temps alloué à ce processus. Pour une vision plus « business », il permet aussi d’accélérer le lancement de produits et d’en améliorer sa qualité (pour des solutions SaaS par exemple).
Les professionnels, Lucas NOGUES en tête, s’accordent à dire que le DevOps doit être organisé, rigoureux, mais avant tout à l’aise avec la communication professionnelle.
Quelles sont les compétences techniques indispensables à ce métier ? Voici une liste -non exhaustive- de ces prérequis :
- Maitrise du cloud : Amazon Web Services, Azure, Google Cloud (certifications financées par l’école).
- Bonne connaissance des systèmes d’exploitation.
- Scripting (bash, powershell) ou programmation back-end (Java, Python, C++)
- Connaissance des outils de versionning (Bitbucket, GitHub).
- Outils de conteneurisation (Docker, Kubernetes).
Parole d’étudiant : Enzo WINTZ.
Retrouvons maintenant Enzo WINTZ, étudiant en deuxième année du mastère DevOps et Cloud à Paris. Enzo revient sur son choix de formation, le contenu pédagogique du mastère, son alternance et les missions qui lui sont confiées.
Le mastère DevOps à Sup de Vinci.
Sup de Vinci a été l’une des premières écoles à former à ce métier. En effet, en 4e et 5e année, nos étudiants choisissent leur domaine d’expertise parmi cinq spécialisations possibles en mastère. La spécialisation DevOps & Cloud en fait partie.
Si on survole un peu le programme pédagogique de la spécialité DevOps, on y retrouve l’apprentissage des valeurs CALMS, la notion de containers, l’automatisation des processus via Ansible ou encore l’administration système via le langage Golang.
Les attributions du Devops l’invitent à être le moteur d’un changement de process, les capacités d’adaptation et de communication avec les équipes sont primordiales. C’est pourquoi des modules spécifiques d’accompagnement à la transformation sont dispensés.
Dans le cursus du Mastère DevOps, l’école Sup de Vinci finance notamment les certifications GitLab, Docker, Kubernetes, AWS…
Par Quentin Faure
Chargé de communication